vendredi 7 février 2020

La mère de Fabienne… Quelle femme dominante!

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Je restai seul avec la mère de Fabienne, un peu sonné par la succession des événements. À la vérité, complètement meurtri. La dame me regarda, droit dans les yeux, l’air peiné pour moi.https://drive.google.com/uc?export=view&id=1GOSkHhEtQxS4UT54JQ6a94Fvka0SfYax

  • Jean-Louis, tu es un gentil garçon et je suis ravie que tu sortes avec ma fille. Tu dois être profondément blessé, donc il faut que je t’explique le cas de Fabienne. Je n’irai pas par quatre chemins : à l’âge de neuf ans, elle s’est fait violer par son père.

Elle dit cela sur un ton très doux, mais elle marqua une pause et je sentis une tristesse ainsi qu’une colère froide monter en elle.

  • Je m’appelle Patricia, mais je préfère que tu continues à m’appeler « Madame », tu comprendras plus tard. Oui, je sais, tu te demandes si j’ai divorcé… ce fut ma première réaction, mais j’ai décidé de le… guérir, d’en faire un homme, disons… normal. Il se tient à carreau à présent. Il est même devenu exemplaire, mes amies ont recours à ses services et ne tarissent pas d’éloges à son sujet.                                                                                                                                                  Toujours est-il que je le domine d’une certaine façon : je lui indique le comportement à tenir quand il semble partir à la dérive. Bref, ça, c’est mon problème et rassure-toi, il ne te fera rien, je l’ai… bien en main. Là, je lui ai ordonné de dormir et de ne pas nous déranger. Par contre, dis-moi ce que tu as fait à Fabienne pour qu’elle t’en veuille à ce point. Ne me raconte pas de salades, je connais ma fille, elle n’est pas violente.
    En échange, je peux t’aider à la convaincre de revenir à des sentiments plus normaux. En tout cas tenter de la calmer elle et, à toi, te donner des conseils de femme.

Sa voix douce me charmait. Je remarquai la beauté de son visage, la finesse de son corps. Elle était plus belle que Fabienne, c’était évident. Mais j’aimais Fabienne. Pour la retrouver, j’aurais vraiment fait n’importe quoi.

 

Confidence pour confidence

 

Je lui racontai toute la soirée, sans omettre un détail. Elle sourit avec beaucoup de douceur.

  • Jean-Louis, tu es vierge, non ?
    Ne réponds pas. Tu es vierge, c’est évident.
    Viens t’asseoir sur le canapé, exactement là où vous étiez. Où était Fabienne ?
    Ahaha, on dirait une reconstitution de crime ! Détends-toi.

Je lui montrai la place de sa fille. Elle me dit de me placer là où moi, j’étais… Je piquai un phare qui aurait pu guider les navires à mille kilomètres de là ! Je refusais, arguant que ce ne serait pas respectueux envers la mère de mon amour. Elle sembla vexée et amusée. Moi, je me sentais de plus en plus ballot.

  • Sers-moi un Scotch, il y en a dans le petit bar, près de l’escalier. Prends-en un aussi, ça va te détendre.

Je servis deux verres et lui tendis le sien. Elle le vida d’un trait puis, satisfaite, me regarda dans les yeux.

  • Bois le tien. Va chercher la bouteille. Rapporte-là.

Je remplis mon rôle de serveur, et je dois admettre que la tension s’effaça au troisième.

  • – Tu ne veux toujours pas te mettre à la place que tu occupais ? Bien.
    Alors mets-toi à la place de Fabienne.

Elle me poussa dans le canapé (je dis « dans » parce qu’il était très profond et confortable). Madame Patricia venait d’avaler son cinquième scotch…

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