mardi 27 août 2013

Mon esclavage

Cette contribution vous est offerte par :
LIENSERRE

(histoire créée à partir de vécus réels auprès d’une admirable maitresse à qui je dédie ces lignes)

Episode 4 (suite)

Le Réveil

Je me réveillais de longues heures plus tard, du moins c’est ce que je ressentais. J’avais bien
récupéré. Je m’étirais avec plaisir. Une belle érection matinale me donna envie de me lever pour aller aux toilettes. Bing, ma tête heurta le haut de la cage et me rappela ou je me trouvais. J’étais dans l’obscurité, sans contrainte mais enfermé dans cette cage. Quelle heure pouvait-il être ? Quel jour étions-nous déjà ? Dimanche! Oui nous étions dimanche, la fin du week-end chez Maîtresse Frédérique ! Non ! Chez Laura maintenant! Oui ça y était je retrouvais mes esprits

et ne pouvais oublier les événements de la veille où après une journée de dressage et de service chez Maitresse Frédérique celle-ci m’avait « prêté »pour la nuit à Maitresse Laura. Je me remémorais le trajet dans le coffre de sa voiture, encagoulé, menotté et enfermé dans un sac.

L’arrivée dans son donjon situé dans sa maison et surtout comment celle-ci m’avais épuisé en jouant sans cesse entre perverse frustration et douces tortures pour mâter sa proie. Je portais encore les traces des bondages stricts qu’elle m’avait  imposés pendant ces épreuves.  Ces souvenirs étaient autant excitants qu’humiliants.

Le temps passait. Je réfléchissais en pensant aux jours précédents et à la soumission totale dont j’avais fait preuve, quelque fois obligé mais souvent consentant. Le silence qui régnait ici était entrecoupé de légers bruits provenant de l’appartement, comme une preuve qu’un monde « normal » existait encore hors de cette  cage. J’avais envie de me lever, d’arrêter le jeu. Je l’expliquerais à Laura. Stop c’est fini ! J’arrête ! J’attends qu’elle m’ouvre et je lui dis ! Pensaisje. Et mes habits ? Zut, chez Maîtresse Frédérique ! Pris dans une nouvelle somnolence mon esprit avait du mal à réfléchir à ma stratégie, quand la porte d’entrée au donjon se fît entendre.

La voix assurée, cajolante et ferme de Laura me rappela au monde des vivants ! Le rideau fût tiré et je découvris en clignant les yeux les belles jambes fuselées et gainées de Nylon noir de Laura. Elle était habillée, fraîche et maquillée déjà. Elle portait un haut de fin latex bleu sombre dont la coupe soulignait ses épaules et moulait son buste. Ses seins étaient pressés vers le haut et formaient un décolleté magique. Elle se baissa vers sa proie, émue de cette vision magnifique.

« Alors mon prisonnier a-t-il bien dormi ? »

Fort de mes dernières résolutions je répondis :

« Oui, oui, je suis bien reposé merci. »

« Hum quel est ce ton arrogant ? Dés le réveil tu mérites déjà une punition ! »

Ha non ça ne va pas commencer pensais-je, mais dans ma cage je préférais rester coi !
« Alors ? »

« Alors quoi? » répondis-je

« Ha…très bien, je vois que l’on se rebelle. Bien je vois que des mesures s’imposent ! »

« Heu ! Pardonnez-moi, Maîtresse. Heu, je dormais encore un peu. J’avais oublié Maîtresse, je regrette »

« Hum, oui, il est temps. Oui tu vas regretter.. » Elle se retourna dans la pièce et ouvrit un tiroir.

Elle revînt et me jeta deux paquets.

« Enfile cela sur tes mains! »

C’étaient des gants. Plus exactement des moufles. El latex très épais et il n’y avait aucun doigt ni même de pouce.

« Passe bien tes doigts dans chaque emplacement !

Regrettant mon manque de diplomatie, je fis ce qu’elle attendait. Je découvris alors  que les moufles étaient doublées. Il y avait un vrai gant à l’intérieur qui bloquait mes doigts. Laura me demanda alors de passer les mains hors de la cage et fixa une lanière autour des poignets pour m’empêcher de retirer ces mitaines ! Ensuite Laura ouvrit la grille du fond et je dus sortir à reculons engageant d’abord mes pieds par l’ouverture. Laura me stoppa appuyant son talon sur ma jambe, m’obligeant à m’aplatir sur le sol, elle s’assit alors sur mes cuisses et fixa à chaque cheville des bracelets de cuir accrochés à une barre métallique qui m’obligea à écarter les
jambes. Empêtré dans ces attaches je dus ramper maladroitement pour m’extirper de la cage et Laura me flagellait alors avec sa cravache au fur et à mesure de ma reptation. Ma résolution à déclarer mon indépendance s’effritait en même temps que les coups de cravache m’incitaient à activer ma sortie. Malgré ce traitement mon érection était encore triomphante. Laura ne manqua pas de le remarquer et me fis ramper vers le placard des toilettes.
Elle m’y propulsa d’un dernier coup sur les fesses. Laura me tira enfin les mains dans le dos et attacha les mitaines ensemble.

« Maintenant vides-toi sale chien ! Et pas une goutte ne doit tomber au sol sinon tu nettoies avec ta langue ! Allez lèves-toi et vise juste. »

L’exercice était périlleux, je dus me concentrer pour viser la lunette ouverte, mais même en m’appliquant il était inévitable que je cochonne en partie le travail.

Laura était ravie ! Et me força à genoux pour nettoyer mes débordements!
Ecœuré par le traitement, j’en avais les larmes aux yeux, j’étais brisé avant même que d’avoir pu mettre mon plan à exécution.


Entretien matinal

Sa cravache se glissa sous mes fesses pour me relever.
« Bien, bien, tu vas être sage maintenant ! » reprît-elle de sa voix cajolante. En même temps que sa main me caressait.
Le cycle infernal, humiliation, punition récompense recommençait ! J’étais en son pouvoir.
Total. Je baissais la tête, vaincu et elle m’attira de nouveau vers le donjon.
Elle défît les attaches aux pieds et me présenta une combinaison de latex. C’était un catsuit particulier les jambes avaient des pieds intégrés, par contre une large ouverture aux fesses et au pubis laissait ces parties bien exposées. A cause de mes moufles elle m’aida à l’enfiler. Pour faciliter, Laura imprégnait l’intérieur d’une  huile visqueuse. Je glissais alors plus facilement..

La combinaison était étroite, elle me serra au ventre et au torse. Elle détacha mes mains et sous la menace de sa cravache je dus glisser mes bras dans les gaines élastiques du vêtement que Laura continuait à lubrifier. Laura ferma un zip dans le dos m’emprisonnant dans cette gangue caoutchouteuse. Laura me passa alors une cagoule et ma tête fût engloutie à son tour. Heureusement les yeux et la bouche étaient ouverts. Laura se déclara ravi,

« Tu es très beau ainsi recouvert de ce Latex, bien moulant et comme tu le vois les autres parties intéressantes sont bien accessibles. »

« Pour punir ou récompenser » ajouta-t-elle ironiquement.

Elle tournait autour de moi sa cravache effleurant mon corps.

« Mains dans le dos ! »

Sans réfléchir j’obéis à son ordre. Laura en profita pour me ligaturer les bras l’un sur l’autre dans le dos, mes mains tenues à plat dans les gants s’appliquant sur chaque coude opposé
« Bien. Je vais ajouter les chaînes que tout prisonnier doit porter » Elle me plaça alors un collier au cou auquel elle accrocha des chaînes. Laura enroula des chaînes autour du torse et de mes bras croisés. Je sentais leur poids sans pourtant être trop contraint. Mais ensuite Maîtresse commença à relier les tours entres eux à de petits esses métalliques qu’elle crochetait aux maillons. Les chaînes se resserrèrent progressivement pour finalement créer un réseau de plus en plus tendu. Quand elle s’arrêta je sentais une contrainte uniforme et lourde autour de mon buste. Je devais respirer à petite goulée d’air et le poids me déséquilibrait.

« Comment se sent mon prisonnier de latex.. ? « 

« Serré maîtresse ! » répondis-je faiblement.

« C’est tout ? »

« Mais comme j’ai gardé accès à des choses intéressantes… »  Commença-t-elle à dire en agrippant de sa main mon sexe semi érigé elle me poussa alors vers un lourd tréteau assez bas dont le dessus était un épais rembourrage arrondi. Je butais devant.

« Ecarte les jambes esclave ! Sur la pointe des pieds allez! Penche-toi bien ! » Un coup de cravache m’encouragea. »

Maîtrisant assez mal mon équilibre, mon ventre buta sur le rembourrage. Debout les jambes écartées je me tenais sur la pointe des pieds et j’exhibais mon derrière avec angoisse alors que mes bijoux familiaux pendaient en dessous bien vulnérables eux aussi.

Laura me lia les chevilles  à chaque pied du tréteau avec une bande de latex. La bande montait du talon jusqu’au-dessus de la cheville bloquant totalement l’articulation. Une large ceinture vînt alors sur mes reins pour me fixer le ventre sur le rembourrage. J’étais bloqué.

“Hum voilà comment j’aime voir ton petit cul…bien rond, bien tendu, tout à moi. »

Dit-elle en y passant sa douce main. Puis une claque s’abattit, et une autre, Laura se mit à

l’œuvre et administra une magistrale fessée. Les coups alternaient, puis s’acharnaient au même ndroit. Elle arrêtait pour caresser en minaudant, décrivant la couleur rose pâle, puis rose foncé,

expliquant que le rouge serait sûrement plus harmonieux.

Je commençais à gémir et les larmes perlaient à mes yeux. Je n’imaginais pas comment une simple fessée pouvait être si dure à supporter. De temps en temps une main plus douce se glissait entre mes fesses, caressait les bourses puis s’emparait de ma hampe qui se redressait peu à peu sous le traitement et malgré la douleur…J’avais peur et ne voulais rien dire, mais je gémissais à chaque coup. Au bout d’un moment je commençais à la supplier d’arrêter.

« AAAhh  pitié s’il vous plait, je ferais tout ce que vous voulez Maîtresse..

Maîtresse s’arrêta en riant de plaisir « Mais oui tu feras tout ce que je veux.. Bien sûr… c’est bien mon intention… hummm j’adore te voir dans cet état. Bien nous allons arrêter. J’ai une dernière chose à vérifier avant te préparer pour rejoindre nos amies » fit-elle mystérieuse.

Maîtresse me libéra du tréteau et m’amena à genoux devant un fauteuil ou elle prit  place, ses jolies jambes gainées bien écartées me laissant apercevoir un string de satin noir et visiblement bien humide.

« Es-tu un bon amant avec ta langue ? » fut tout ce qu’elle déclara. Elle retira sa culotte avant de me saisir la tête et de me plonger entre ses cuisses.

« Montre-moi ce que tu sais faire ! »

Je fus immédiatement envahi de la liqueur intime de Laura. La séance de fessée l’avait visiblement procuré un réel plaisir. Je pris ce test comme une magnifique récompense et j’oubliais immédiatement le feu de mon derrière pour me consacrer au plaisir de celle qui me dominait si perversement. Ma langue pointait sur son bouton, l’entourait en cercles rapides puis le titillait se faisant plus dure, elle explorait ensuite son intimité mais je compris vite que Laura préférait surtout que je m’occupe de son bouton turgescent. Mon visage s’imprégnait de son plaisir, je donnais tout ce que je savais faire et Laura partit dans des grands cris de jouissances…

« Salooooope, ouiiiii, oui, ouiiii tu es une vraie salope, tu es ma saloope. Ouii.. Encore,

encore....oui »

Maîtresse éjacula littéralement sur mon visage… « Lààà , ne bouge plus. ». Elle referma ses

cuisses autour de mon visage et resta un long moment immobile. Je respirais faiblement,

presque autant anéanti que ma perverse Maîtresse, Mon sexe était douloureux tellement il

bandait, sans qu’aucune caresse ne vienne le soulager, mon postérieur me rappelait à sa cuisante

condition.


Engagement et respect des conventions


Après un délicieux moment d’abandon, Maîtresse reprit les rennes sur son esclave. Elle me poussa de ses pieds.

« HA, tu m’as fait du bien, MA micheline » Que Laura m’appelle SA micheline m’emplit d’une

intense émotion.

« Tu mérites de devenir Ma Micheline… le veux-tu ? »

J’oubliais tout et ne vivais que du souvenir de ces dix dernières minutes et Oui j’avais

définitivement envie de devenir SA Micheline.

« Oh Oui Maîtresse »

« Ma Micheline qui fera tout ce que je veux ? »

« Oui Maîtresse »

« Bien si tu es sûr, il faudra le dire à Maîtresse Frédérique, quel es ton engagement avec elle ? »

« Heu.. Aucun Maîtresse, juste ce week end que nous avions convenus » Lui déclarais-je en me

souvenant que de toute façon nous étions déjà Dimanche.

« Juste ce week end ?” Fit-elle étonnée. Très bien

« Oui Maîtresse, Merci maîtrrr…. »

Furent mes derniers mots car elle venait de me placer sa culotte trempée dans la bouche.

« Tais-toi. Laisse-moi réfléchir. » Elle me regardait avec un grand sourire aux lèvres, l’air

songeuse. Elle posa son pied sur ma bouche pour mieux enfoncer ce bâillon odorant et amer.

« Hum…je dois vérifier avec elle » Dit-elle en se levant.

« Lève-toi ! Suis-moi. » Elle me poussa face à une grande croix de bois fixée au mur et accrocha

mon collier à un anneau. Je l’entendis alors redescendre à l’étage. Laura avait laissé la trappe

ouverte et je l’entendis discuter sans comprendre ce qui était dit. Je n’arrivais pas à tourner la

tête pour mieux écouter, et la cagoule amortissait les sons.

Elle devait avoir appelé Maîtresse Frédérique.

La discussion durait. Je restais prostré debout contre la croix, bien incapable de me décrocher, les chaines mordaient à travers le latex et devenaient douloureuses. Je tentais des petits mouvements pour me décontracter et je recrachais doucement la culotte en tentant malgré tout de la garder par peur d’une punition supplémentaire.

Le loin murmure de la discussion s’arrêta, mais je restais seul…le temps fila et j’étais de plus en plus inconfortable. Je perdis la culotte qui chuta à mes pieds..Tant pis pensais-je, j’avais soif, mes bras s’ankylosaient, j’avais faim aussi, je devenais assez misérable et pensais de nouveau que tout devrait s’arrêter.

Les pas de Laura retentirent finalement sur les marches qui menaient à son antre où j’étais

prisonnier. Sans pouvoir tourner la tête je ne la vis pas mais la sentis s’approcher. Elle se pressa

sur moi, ses mains s’immisçant entre mes jambes pour me réveiller de ma torpeur.

Elle murmura à mon oreille, d’une voix extraordinairement câline.

« Ma petite Micheline…j’ai discuté avec ta maîtresse, il me semble que tu as un peu vite oublié

tes déclarations… Tu t’es engagé à devenir son esclave en réel, n’est-ce pas ? Hein ? »

Ses mains s’agrippèrent plus sèchement à ma hampe qui se raidissait de nouveau. Je balbutiais

ma réponse.

« Mais, heu,  nous avons juste parlé du weekend à passer  Maitresse, il n’y a pas d’autre engagement. »

« Mon Amie Maîtresse Frédérique, me dit bien qu’il n’y a pas eu d’engagement sur le temps.

Mais justement cela n’a jamais voulu dire juste le week-end ! »

« Mais……. oui, c’est vrai, mais je dois bien rentrer pour travailler demain… »

« Peut-être, peut-être, nous verrons cela… » Ses mains se resserraient d’avantage, je gémissais

« Bon, mais Maîtresse Frédérique a apprécié t’avoir comme serviteur et moi ce matin, c’était

bien….donc nous pardonnons cette incompréhension. »

« Merci Maitresse, gémissais-je sous la pression constante de ses mains

« Et nous avons décidé que tu devais tenir tes engagement et être correctement dressé comme

esclave de latex, ce que tu voulais, je te rappelle ! »

Je n’osais pas répondre, j’appréhendais la suite.

« Bref, je vais te ramener chez elle et nous nous allons décider que faire de toi. Avant cela je

vais suivre les recommandations de Maitresse Frédérique…, je vais te préparer et tu auras le loisir de bien réfléchir à ta condition de prisonnier de latex. »

Elle me relâcha et je pus souffler.

Laura me décrocha de la croix et me fixa le collier à un câble qui pendait du plafond. Le câble

était relié à un petit treuil qu’elle utilisa pour me tirer en hauteur ? Je dus décoller les talons. Alors elle me libéra des chaines. Ce fût un réel soulagement malgré ma position semi pendu par le collier. Je pus malgré tout me soulager les bras.

Laura farfouilla dans une penderie amena devant moi un nouveau costume qui semblait lourd et impressionnant. Elle fît descendre le treuil pour que je puisse poser mes pieds, et présenta une jambe, je dus y glisser mon pied, puis le deuxième. Pour ce faire je m’accrochais comme je pouvais au  câble qui me retenait prisonnier. Je sentais l’épaisseur du caoutchouc et son étreinte enveloppante, mais il était bien talqué et glissait sur le latex qui me couvrait déjà. Laura le fit progresser.  Les coutures intérieures étaient  collées et  consolidées. Les jambes furent rapidement enveloppées, le latex lourd m’empoignait plus fortement que la première
combinaison. Laura travaillait méthodiquement et avec perfectionnisme. Arrivée à mi-cuisse

Laura me montra ce qui était fixé à l’intérieur, un plug noir et  menaçant.  Elle enduisit copieusement d’un gel gras, le bout proéminent.

« Ecarte ! » Ordonna-t-elle impérativement

Obligé, j’exécutais l’ordre et sentis immédiatement le bout arrondi se presser sur ma rondelle lisse et épilée de la veille. Je me rendis compte que les traitements successifs que j’avais subi avec mes geôlières phalliques du Samedi m’avaient rendu bien vulnérable et je fus étonné que ce plug s’enfoui finalement assez facilement.

Satisfaite Laura ricana en se moquant « Voilà un petit cul bien gourmand on dirait ! » et elle déroula le latex autour des hanches et sur le ventre, bloquant l’érection qu’elle avait déclenché dans une sorte de poche intégrée sur le devant. Je gémis quand elle prit le caoutchouc dans ses deux mains et tira avec force devant et derrière afin de remonter l’ensemble. Le latex s’étira et repoussa le gode plus profondément. Laura ôta alors les gants et me présenta les manches à enfiler. Elle tira vers l’arrière pour m’emboiter totalement dans l’épaisse combinaison et  referma l’ensemble en tirant sur un ZIP dans le dos. La combinaison se fermait au cou.

J’entendis un clic. Un cadenas verrouillait le zip. Laura me repassa les gants qu’elle fixa aux poignets.
Cette fois je n’avais plus d’entraves mais la combinaison dans laquelle elle venait de
m’enfermer me maintenait dans un étau si ferme que chaque mouvement demandait un véritable effort.

« Tu as oublié quelque chose on dirait ! » dit-elle en ramassant sa petite culotte que j’avais laissé tomber tout à l’heure. Elle la retourna prenant soin de sortir le gousset odorant et trempé pour le glisser dans le trou de ma cagoule et m’envelopper le nez et les lèvres par en dessous.

Le parfum fort et enivrant m’envahit. Si je fus étonné que Maitresse ne m’enfouisse pas sa lingerie dans la bouche je compris bien vite que ce n’était que pour y placer un objet bien plus encombrant. Je la vis se diriger vers une étagère qui portait un grand nombre de cagoules et de bâillons aussi étranges que menaçant. Son choix se porta sur un caoutchouc noir qu’elle m’exhiba en triomphe. Une cagoule épaisse et fermée. Elle plaça sa main à l’intérieur et me présenta son choix en la faisant tourner devant mes yeux !

« Regarde, le latex est très épais et il se serre d’abord par ce zip  derrière, mais il y  a cette doublure qui se referme avec ce laçage. Comme c’est une petit taille je t’assure que cette deuxième cagoule vas t’enfermer dans un cocon si serré que tu ne pourras même pas bouger les mâchoires… D’ autant que là devant, tu vois, il y a une fixation autour de la bouche et je vais te donner une petite queue à sucer. Regarde ce beau phallus, tout en latex, il est court mais il t’emplira entièrement la bouche et il y a un tube pour respirer ici, et aussi… une pompe pour gonfler là ! » 

Elle me pressa alors le gode dans la bouche et s’assura que je gobais l’intrus tout en respirant aisément. Ensuite elle étira la cagoule par-dessus tout. Comme elle l’avait annoncé, elle était juste mais la première cagoule qui me couvrait déjà facilita malheureusement son ouvrage. Je fus englouti et avant même qu’elle étire le zip la pression était totale sur mon visage. Laura ne se contenta pas de simplement tirer la fermeture. Une fois la cagoule en place, elle ajusta au mieux la base du bâillon autour de mes lèvres le fixant aux attaches clipsées et se mit à resserrer le laçage doublant la fermeture à l’arrière du crâne.

Ma tête était totalement encapsulée dans ces deux couches de latex. La deuxième cagoule n’ayant aucune ouverture sauf celle qui maintenait le bâillon gode en place, j’étais aveuglé.

Enseveli dans une compression uniforme et continuelle. Le gout du latex qui m’emplissait la bouche se mélangeait au parfum suave et sauvage que Laura avait imprimé sur le gousset de sa culotte, plaquée définitivement sur mon visage. Je goutais sa saveur, et peinait à déglutir ce qui me fît produire quelques « Gloups » qui amusèrent fortement Laura.

« Alors micheline, ton statut esclave de latex est-il conforme à tes espérances ? »

Je ne pus que produire un faible « mmoommmuuimmmffaitfff fff» comme réponse, mais c’était un  mmfff de trop car cela décida Maîtresse Laura à imprimer quelques pressions à la poire qui pendait du bâillon. Aussitôt le gode gonfla dans la bouche et appuya sur les joues et la langue.

La pression de la cagoule maintenait les mâchoires et je sentis un blocage complet qui me fit paniquer un instant. Je gesticulais faiblement tant j’étais engoncé dans tous ces latex !

« Ho, ho… SI ! SI ! Tu vas t’habituer. Ne t’inquiètes pas, reste calme’.

« …. » Ma réponse cette fois fut inaudible.

« Bien, calme toi c’est presque fini !  »

Aussitôt une autre pression se fit sentir. Maitresse venait de connecter une deuxième poire sur l’embout extérieur qui garnissait la poche dans laquelle elle m’avait enfoui ma hampe arrogante.

La pression douce en premier lieu, devint vite forte et contraignante et je sentais comme si la main de maitresse  s’agrippait à mes parties les plus  sensibles et maintenait  une poigne implacable autour, comme une serre m’agrippant par en dessous.

« Voilà c’est terminé, tu es pris de partout maintenant »

« ….. » grommèles-je dans le bâillon gonflé.


Marchandise à transporter

Après s’être assurée de ma docilité, Laura me décrocha du treuil et m’attira à travers la pièce.
Elle me conduisit lentement dans sa maison. Nous entrâmes dans une pièce et je sentis alors un air plus frais. Je pensais que nous étions au garage alors. J’avançais en aveugle tiré par Laura,

je butais sur une marche.

« Monte ton pied ici » M’indiqua Laura. Je levais une jambe pour enjamber un rebord assez bas, mon pied explora l’intérieur, il y avait de la mousse au fond, je dus passer mon autre jambe
Laura me poussa sur les épaules et me força à m’asseoir. Je sentais une mousse assez molle

s’écraser sous mon derrière.

« Parfais, c’est exactement la dimension, Allonge toi maintenant !”

Je me retrouvais allongé sur le dos sur cette mousse qui se déformait progressivement autour de mon corps. Je sentais une pression plus forte aux hanches et aux épaules.J’avais l’impression de m’être allongé dans une coque étroite.

Maîtresse Laura farfouilla entre mes jambes. Je sentis des petites pressions.

« Bien te voila connecté, voyons voir si ça fonctionne ! »

Aussitôt le plug se mit à vivre. Une impulsion me fouilla et je tressautais en reflex.

« Bien, mon plug électrique est connecté, la batterie est neuve, tu es prêt pour le transport ! »

Elle augmenta le volume et les impulsions s’intensifièrent, provoquant une sensation 
d’intrusion, de va et vient à l’intérieur. J’avais l’impression que le plug grossissait et circulait dans mes entrailles. Je cherchais à me relever mais Maîtresse appuya sur mes épaules m’en empêcha en appuyant son talon sur mon ventre.

Je la sentis bloquer de la mousse entre mes jambes, puis par-dessus. Elle continua autour de

mon corps et au-dessus. Après avoir dégagé le tuyau qui s’échappait de mon bâillon, en s’assurant que ma respiration était libre elle referma ce qui devait être un couvercle par-dessus toute cette mousse qu’elle avait accumulé, m’enfonçant à l’intérieur et m’obligeant à l’immobilité.. Avant la fermeture complète j’entendis Maitresse m’expliquer:

« C’est surement plus confortable que le coffre de ma voiture, n’est-ce pas, c’est mon coffre de transport  ? Sois- sage, amuse-toi avec tes jouets et on va venir te chercher d’ici une heure ou deux pour  te ramener  chez Maitresse Frédérique…esclave de latex… » Et elle referma entièrement le couvercle, je sentis qu’elle forçait à cause de la mousse et j’entendis des clics de fermeture.

Enfermé !

Une heure ou deux ! Avait-elle dit ! Enfermé dans ce coffre et comme si la double couche de latex qui m’encapsulait étroitement ne suffisait pas, la mousse était écrasée par le couvercle et bloquait le moindre mouvement ! La pression constante au sexe comme si la main de maitresse me tenait en permanence ! Et ce plug qui me fouillait sans cesse ! Je goutais la queue de latex et respirais âprement à travers le petit tuyau et je perdais pieds, m’enfonçant peu à peu dans l’univers confiné du latex entretenant l’humidité odorante du gousset de la petite culotte de Maitresse, agissant comme une drogue qu’elle avait choisie pour assurer ma dépendance et mon

asservissement.

A Suivre…


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